Situation au 20 janvier 2020 - Image correspondant à la moyenne des détections sur 7 jours (13-20 janvier 2020).
Les quantités de sargasses détectées en moyenne au cours des 7 jours précédents le 20/01 sont beaucoup moins importantes qu'en 2019. Les sargasses suivent les mêmes trajectoires et des échouages devraient toutefois être observés au cours des prochaines semaines.
Source https://optics.marine.usf.edu
Projet ESA CLS-NBE :
Surveillance des Sargasses – Détéction et prédiction de la dérive et des échouages des algues sargasses
Le consortium CLS - NBE a remporté un appel à projet de l'Agence Spatiale Européenne. Le projet vise le développement d'un service opérationnel de détection des sargasses et de simulation de leur dérive à proximité des îles des Antilles. Une plateforme web sera développée et mise en ligne lors de la saison sargasses 2019. Les utilisateurs pourront visualiser les détections de sargasses faites à partir de l'analyse automatisée d'images satellites de différentes sources (synergie de capteurs) et afficher plusieurs informations sur leur dérive, le risque d'échouage, leur localisation.
Ce service pourrait intéresser les états de la caraïbe, les collectivités, les comités de tourisme, les navigateurs et les courses au large, les agences d'environnement, les sociétés de collecte ...
Ce projet fait suite aux travaux menés par Nova Blue Environment depuis 2015, lors du service de détection et de prévision sargasses pour la DEAL Guadeloupe et les îles du nord jusqu'en 2017. Cette routine d'évaluation du risque a été publiée dans notre article scientifique Maréchal at el. (2017) RSASE: A simple, fast, and reliable method to predict Sargassum washing ashore in the Lesser Antilles. En 2017, un service de prévision de dérive avait été adjoint à ces détection à travers une collaboration avec la société CLS.
Si vous souhaitez tester le service lors de son évaluation en 2019, merci de nous contacter via le formulaire contact de NBE.
Les quantités de sargasses détectées en 2018 sont 20 fois plus importantes qu'en 2016 et 2017. Les radeaux de sargasses ont touchés les Petites Antilles dès de le mois de janvier. Chaque année depuis 2016 les sargasses arrivent plus tôt dans la saison. En juillet 2018, des sargasses en dérive dans la zone atlantique sont toujours transportées vers les Antilles, mais dans des quantités moins importantes que les mois précédents.
Il n'y a pas eu d'interruption entre l'année 2017 et le début de l'année 2018 concernant la présence des sargasses dans la région des Petites Antilles. L'année 2018 semble proche de l'année 2015 et risque d'être une année chargée en sargasses telles que le montrent les images satellites de janvier et février.
Trouvez ici des informations sur la saison sargasses 2017 - complément de la page actualités
Animation montrant le déplacement des bancs de sargasses en 24h entre le 11/12 et le 12/12.
Détection de bancs de sargasses les 11 et 12 décembre 2017. Ces bancs se déplacent avec les courants. Sur ces images, la côte est de la Martinique est touchées par les sargasses avec un risque très élevé d'échouages.
Les images ci-dessous représentent les images satellites MODIS AFAI les plus intéressantes pour la détection de sargasses au mois de juin 2017. La partie gauche donne une évaluation du risque sargasses basé sur la surface de radeaux détectés sur l'image MODIS AFAI située à droite. Chaque carré a une surface de 75km x 75km. Certaines images correspondent à une image composite des différentes images MODIS prises lors de la même journée. La légende correspond au % du carré couvert par des sargasses. Le risque est très fort quand la surface atteint 2% des 5625 km2 de chaque carré, soit 112,5 km2.
Nova Blue Environment
14 rue Chery Rosette
Fond Lahaye
97 233 Schoelcher - Martinique
Tel : + 33 (6) 96 89 05 25
Les récifs coralliens sont menacés à l'échelle mondiale. Dans la caraïbe, les rapports scientifiques montrent que la moyenne de couverture du fond en corail vivant est d'environ 20%. En Martinique, le site de la caye d'Olbian et d'autres récifs du même secteur ont des taux record de couverture corallienne avoisinnant 60%. Ces sites remarquables ne sont soumis à aucune forme de protection environnementale alors qu'ils représentent des récifs coralliens uniques dans la région. Aucun programme d'études n'est financé pour étudier ces sites exceptionnels. A l'heure de la loi sur la biodiversité ces récifs mériteraient plus d'attention de la part des politiques et des mesures de conservation appropriées devraient être prises en urgence.